Le chemin du Piémont

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Le sanctuaire de Lourdes

Bagnères-de-Bigorre - Lourdes

Parcours :

Étape proposée de 29 km demandant 7 h 15 de marche. Le chemin passe par Labassère localisé à 6,4 km du départ (1 h 40 de marche). Germs-sur-l'Oussouet est ensuite à 7,5 km soit 2 h 05 de mieux. Il faudra encore 1 h alors pour atteindre Cotdoussan : nous en sommes à 4 h 45 de marche pour 18,5 km parcouru. 700 m plus loin nous serons à Cheust et Juncalas demandera 1,5 km de plus. Puis nous arriverons à Saint-Créac, on aura alors marché 5 h 50 pour 23,2 km parcourus, il restera 5,8 km pour atteindre Lourdes.

Denivelé :

Bagnères-de-Bigorre est à 600 m d'altitude, nous monterons jusqu'à 1133 m (Col d'Esquiou) pour arriver à Lourdes située à 400 m. Ce parcours est composé de montées et de descentes ce qui n'en fait pas une étape de tout repos, compensée malgré tout par de splendides paysages.

Curiosités :

A Germs-sur-l'Oussouet l'église à clocher-porche ne manque pas de charme malgré une reconstruction moderne : la vaste nef voûtée en bois et les murs entièrement peints abritent un saint Roch et un saint Jacques. Le lutrin et l'autel sont en marbre des Pyrénées.

A Cotdussan nous trouvons une très intéressante église dédiée à saint Jacques. Dès son origine romane, elle a gardé la nef et le chevet, mais le portail dont le style contraste avec le reste de l'édifice date du XVIIIe. A l'intérieur, on a conservé son mobilier baroque avec un étonnant retable de 1688 entièrement consacré au patron des pèlerins.Il raconte en trois tableaux le martyre de Saint Jacques.Sur un des murs de la nef, un banc de confrérie témoigne de l'intérêt porté dans ce village au pèlerinage.Sur l'autre mur un enfeu (daté de 1661) sculpté de deux coquilles, d'un bourdon et d'une gourde complète la décoration jacquaire de l'église.

L'église de l'Assomption de Juncalas date du XVIIe siècle et a conservé un retable sur lequel on peut voir la scène de Marie montant au ciel, entourée de saint Michel et de Notre-Dame-du-Rosaire.

En 1690, lors d'une épidémie de peste, on édifia au dessus du village un oratoire dédié à saint Roch. La chapelle reste fermée mais on peut néanmoins découvrir une belle statue du saint à travers les fenêtres.

En arrivant à Lourdes on ne sera pas surpris de découvrir les "marchands du temple" qui ont envahi la cité à l'écoute des 5 millions de personnes (venant de 150 pays). Pour se rappeler les origines du pèlerinage cliquez sur le lien externe ci-dessous mais, bien évidemment, la ville existait bien avant les apparitions. La cité était prospère entourée d'un mur d'enceinte percé de quatre portes et protégée de tours défensives (il en subsiste une : c'est la tour de la Guigne (de l'observatoire) appelée aussi Tour de Garnavie. Dans cette tour, les hospitaliers de Saint-Jean avaient ouvert en 1367 un hospice pour les pèlerins. L'enceinte fortifiée disparut au XVIIIe siècle au moment où la ville s'est étendue. A noter qu'il existait à Lourdes une église Saint-Pierre de style roman qui fut rasée en 1904 ... Elle avait été fondée en 1003 et on prend conscience aujourd'hui de cette perte irréparable !

Le château-fort de la ville, restauré par Henri IV en 1580 est devenu un musée d'Art et Traditions des Pyrénées. On peut y voir la statue de saint Jacques provenant de l'église romane disparue ainsi que divers ornements jacquaires (cape de pèlerin du XVIIe, coquille en argent et trois coquilles percées trouvées dans des sépultures ...).

Office du tourisme de l'étape :