Nature et chemins
Villes et routes
Intérêt culturel
Difficulté du dénivelé
Le clocher de l'église San Pédro de Belorado
Etape de 24,4 km pour 6h10 de marche. Après notre départ de Belorado nous marchons 6,6 km pour atteindre Villambista (1h40) puis 1,7 km après nous arrivons à Espinosa del Camino (2h05). A partir de là il nous faudra 55 minutes pour rejoindre Villafranca Montes de Oca; nous aurons alors marché 3h et parcouru 11, 8 km... De cette dernière localité nous serons à 3h10 de San Juan de Ortega en ayant marché 12,6 km de mieux.
Etape qui grimpe progressivement depuis le départ et dont la montée s'accélère à partir de Villafranca Montes de Oca pour atteindre la Puerto de la Pedraja située à 1150 m d'altitude. A partir de là, le chemin redescend doucement jusqu'à San Juan de Ortega (1000m).
A Tosantos on aperçoit à droite les murs du sanctuaire de la Virgen de la Pena, creusé dans la montagne; la statuette de cette vierge du Pic est du XIIème siècle.
Au centre de Villambistia, la chapelle désaffectée était dédiée à saint Roch. L'église San Esteban, dominant le village sur son replat, conserve l'ancien retable de San Francisco de Belorado.
A Espinosa del Camino, statue romane et polychrome de San Indalecio, évangélisateur présumé de la contrée.
Dans l'église paroissiale de Villafranca Montes de Oca (XVIIIème siècle) on pourra découvrir un bénitier qui est une énorme coquille ramenée des Philippines ainsi qu'un Ecce Homo attribué à Juan de Mena . Cette église abrite aussi deux statues de Saint Jacques dont l'une avec un reliquaire aménagé dans la poitrine.
Puis on arrive à San Juan de Ortega comprenant une auberge et quelques maisons autour d'une église classée monument national construite vers 1150 : c'est tout et c'est pourtant prodigieux... Il s'agit là d'un haut lieu tant par l'altitude certes (1000m), que par la splendeur du paysage et par l'architecture du petit cloître de marbre rose jouxtant le refuge, merveille de simplicité et d'harmonie. La nef de l'église et le transept à fenêtres géminées sont romans d'origine, de même que la crypte et le cénotaphe très dépouillé du saint. A côté se dresse un somptueux tombeau, merveille d'art funéraire roman qu'un comte de ses amis, le sachant au plus mal, lui avait destiné. Pourtant Juan de Ortega, plein de lucidité et d'humilité préféra la pierre nue, le tombeau resta vide... On pourra voir également les scènes de la vie du saint taillées dans la pierre à l'intérieur de la chapelle "isabelline", le retable de bois sculpté, le baldaquin gothique fleuri, orné de gueules de dragons et les riches ferronneries retrouvées dans les ruines du monastère San Jéronimo.
Office du tourisme de l'étape :
Visitez la galerie photos de cette étape