Les confrères auvergnats à l'assaut du château de Saint Floret

6 février 2016

Dans le cadre de ses découvertes mensuelles la confrérie d’Auvergne, sous l’impulsion de son Commandeur Bernard LEFILS, a visité un petit village développé au pied de son château, possession avant 1225 des dauphins d’Auvergne : il s’agit de Saint Floret qui se nommait Roche la Couze pendant la révolution, en raison du verrou rocheux formé par les deux éperons qui dominent la Couze Pavin, petite rivière qui traverse le village. Localisé à 12km d’Issoire, sur la Départementale 26, en direction de Besse en Chandesse ce bourg  apparaît comme sorti d’une carte postale et, enroulé de ses rochers, il ressemble à ces villages du Sud où la lumière fait revêtir des formes différentes selon la saison.
Beaucoup de nos confrères auvergnats ont été surpris de toutes les richesses qu’ils ont pu découvrir et qui se trouvaient pourtant à deux pas de chez eux…. Il est vrai que l’on va souvent chercher bien loin matière à s’enrichir et à s’enthousiasmer alors que les vrais trésors sont à porter de main et font le bonheur de nombreux visiteurs qui, eux, ont parcouru des distances importantes pour apprécier notre richesse locale…. C’est ainsi !
La confrérie tenait à réparer ce genre de choses et il faut reconnaître que la  satisfaction générale fut à la hauteur de l’ambition de notre Conseil Provincial toujours prêt à satisfaire le besoin des confrères désireux de vivre ensemble d’intenses moments d’enrichissement tant culturels que fraternels…
Pour vivre avec nous cette belle journée nous vous invitons à vous rendre sur la galerie de photos que vous obtiendrez en cliquant sur le lien ci-dessous.
Il est évident que nous restons à l’écoute de tous pour répondre aux interrogations engendrées par ce parcours photographique.

Pierre CATOIRE

Cliquez ici pour un peu d'histoire par Jacques Pourreyron

Une belle représentation de Saint Floret Saint Floret se découvre bien avec les arbres sans feuilles en hiver Des confrères attentifs aux dires de la guide Le vieux pont de la Pède enjambe la Couze Pavin Joli point de vue de la colline qui abrite l'église du Chastel

Cliquez ici pour la galerie de photos de Saint Floret

2 févier 2016

La confrérie de la province d’Auvergne est très active sous l’impulsion de son Commandeur Bernard LEFILS et fait honneur à l’ensemble de la structure nationale….

Une confraternité affirmée entre tous ses membres contribue indéniablement à l’éclosion de nombreuses activités passées ou à venir.

En décembre dernier nos confrères ont eu le plaisir de découvrir (ou redécouvrir) la basilique Notre Dame du Port, un joyau de l’art roman point de départ de la Via Arverna, chemin secondaire de Saint Jacques de Compostelle,  avant de se retrouver autour d’une agréable table d’un restaurant clermontois. L’après-midi fut consacrée  à un cheminement culturel au travers du vieux Montferrand  permettant  aux uns et aux autres d’imaginer  ce que fut la cité au temps moyenâgeux… (A ce sujet nous tenons à remercier chaleureusement l’Association Montferrand-Renaissance de l’aide qu’elle nous a apportée en mettant à notre disposition un guide particulièrement érudit sur l’historique du lieu)

Au début du mois de Janvier et comme il est de tradition au sein de la confrérie nous avons fêté les Rois Mages dans une ambiance festive mais néanmoins appliquée à l’échange, à l’écoute et à la réflexion comme il est de coutume au sein de notre structure provinciale. Il est vrai que l’accueil qui nous est fait au sein de la maison du « Pignolet » à Orcines  favorise une douce et  harmonieuse synthèse entre fraternité, culture et spiritualité….
Aujourd’hui l’Auvergne s’affirme véritablement comme le fer de lance d’une confrérie nationale qui aspire à rassembler, à unir et à favoriser ainsi  le développement d’une pérégrination paisible, réfléchie et fraternelle dans le cadre d’une spiritualité indispensable à la maturation et à l’élévation  de l’individu…


Pierre CATOIRE

Notre Dame du Port: un superbe édifice roman! Le tympan de la basilique Notre Dame du Port A l'occasion  de la fête des Rois: les voeux du Commandeur d'Auvergne Le vieux Montferrand et ses maisons à colombages L'église de Montferrand

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Nous avons osé Auzon !

13 juin et 3 octobre 2015

Les 13 juin et 3 octobre dernier, « en deux fournées » si l’on peut s’exprimer ainsi,  les confrères de la province d’Auvergne ont «  osé » monter de la ville basse, presqu’au bord d’Allier  sur la croupe altière du bourg fortifié d’Auzon…
Tout au long de cette « ascension » s’égrènent les vestiges de la splendeur passée d’une des bonnes villes d’Auvergne. Une bonne ville au Moyen Âge s’administrait librement. Remparts, tours, vieilles demeures, terrasses, jardins, chapelle, halle, château se succèdent…
Le Viel Auzon est situé sur un éperon barré délimité par deux rivières, l’Auzon au nord, le Gaudarel au sud. En préceltique « Aliso, Auza » signifie eau. Le nom du ruisseau aurait-il donné son nom à la bourgade ?Une autre hypothèse étymologique est reliée au gaulois « Also » qui signifie le rocher isolé…Au choix !
Contact entre la vallée de la Limagne de Brioude où coule l’Allier à l’ouest et les premières pentes boisées du Livradois naissant à l’est, Auzon est partagé au Moyen Âge entre deux seigneuries dont le Comte d’Auvergne avant d’appartenir au domaine royal.
Entre deux ruisseaux
Entre deux seigneuries
Entre deux bourgades actuellement
Entre deux surnoms de sa population, les habitants de la ville haute ayant pris le surnom de « mange-prunes », ceux du bas se contentant du pseudonyme de « suce-noyaux ».
L’unité se fait cependant au sommet sur un lieu sacré où trône l’église Saint Laurent. Bâtie au XIIe siècle lors de son rattachement à l’abbaye de La Chaise-Dieu, peut être à l’emplacement d’un ancien édifice, elle est parvenue jusqu’à nous dans son manteau de pierre blonde avec sa Ganivelle ou caquetoire (lieu où l’on cause) donnant accès à la porte, ses chapiteaux (nativité, Daniel et les dragons, vices et vertus, sirènes mâle et femelle, phénix, griffons), ses statues (Vierge de tendresse à l’Enfant et son « doudou », Christ roman aux mains largement ouvertes, saint Verny), ses peintures murales (chœur et chapelle saint Michel)  et sa chaire à l’inscription indéchiffrable : c’est un véritable coffret où s’entassent des trésors inestimables.
J’oubliais qu’entre flâneries du matin à l’ombre de vieux murs et recueillement dans la « lumière » du sanctuaire, nous avons fait une pose dans un bistrot auvergnat « le chti Auzon »…. Qu’importe que le patron soit du nord (notre ex-Grand Commandeur l’est bien aussi) du moment que la soupe est bonne et l’accueil agréable !

Jacques POURREYRON

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Du 23 au 26 juin 2015

Notre séjour en la belle Province de Bretagne  au sein de l’Abbaye « La Joie Notre Dame » localisée à Campénéac dans le Morbihan du 23 au 26 juin a été un moment très enrichissant et très confraternel de part les activités qui étaient à l’ordre du jour et qui avaient été organisées par trois de nos confrères bretons : Henri, Yvon et Patrick qu’il nous faut remercier chaleureusement pour leur investissement…
Guidés essentiellement  durant notre séjour par Elisabeth et Jean-Claude CAPELLI  nous pûmes nous imprégner des légendes liées à la forêt de Brocéliande et faire ainsi  revivre dans notre imaginaire  Arthur, Lancelot, Viviane, Merlin l’Enchanteur …. mais aussi redécouvrir ce que fut le  monde celte avant l’avènement du christianisme…. Notre druide Jean-Claude fut bien à la hauteur de nos attentes ainsi qu’Élisabeth  qui su parfaitement nous faire découvrir l’église du Graal à Tréhorenteuc
Nos remerciements vont également à Marie TANNEUX, conteuse,  qui su  avec talent nous « transporter » au-delà du réel vers cet imaginaire qui fait rêver et nous fait ainsi oublier  pour quelque temps nos préoccupations d’adulte.
Nous avons aussi apprécié la visite du Centre de l’Imaginaire Arthurien implanté au château de Comper en Brocéliande où là encore nous pûmes apprécier les talents de conteur du guide qui nous amène à penser que la Bretagne est très certainement la terre d’élection  des légendes et des mythes si bien narrés au point de les rendre plausibles…
Enfin nous ne manquerons pas d’évoquer, parallèlement à nos visites et découvertes,  l’intronisation de deux de nos confrères bretons devenus « Jacquets » au sein de la chapelle de l’abbaye ce qui va permettre une solide implantation de notre confrérie au sein de cette belle province de Bretagne qui mérite amplement notre attachement de par ses traditions et son sens de l’hospitalité….

L'arrivée à l'Abbaye "La Joie Notre Dame" L'Abbaye "La Joie Notre Dame" Les deux nouveaux jacquets et le corps des officiants Les deux nouveaux jacquets bretons Les participants aux journées bretonnes

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Intronisations de pèlerins en la province d'Auvergne

19 Juin 2015

La province d’Auvergne de la Confrérie des Jacquets de France a procédé à l’intronisation de 3 de ses membres qui sont ainsi passés du stade de pèlerin à celui de Jacquet en la chapelle du Pignolet à Orcines.
La cérémonie fut solennelle et fraternelle comme à son habitude et a consacré de nouveaux pèlerins venus enrichir la confrérie arverne.
Au sein de la Confrérie des Jacquets de France cohabitent « convers », « pèlerins » et « Jacquets ». Il est bon de rappeler d’ailleurs à quoi correspondent ces appellations :
Le « Convers » est une personne qui n’a pas marché sur un chemin de Compostelle pour des raisons qui lui sont propres (elles peuvent être d’ailleurs d’ordre physique) mais qui manifeste de l’intérêt aux activités proposées par la confrérie…. Il peut s’agir aussi d’un conjoint de pèlerin car, bien évidemment au sein du couple, les deux ne sont pas nécessairement enclins à la pérégrination…. De plus la confrérie avait le souci de permettre aux couples de se retrouver ensemble dans le cadre des activités proposées… A noter que le « Convers » peut librement changer de statut et  devenir « Pèlerin » en commençant sa  pérégrination
Le « pèlerin » est celui ou celle qui a débuté ou terminé la pérégrination vers Saint Jacques  et qui place  son chemin dans un  cadre de  spiritualité.
Le « Jacquet » est un pèlerin qui répond aux conditions requises  imposées par la Confrérie  (notamment une pérégrination suffisamment longue  sur un chemin de Compostelle  justifiée par sa crédencial) et qui a manifesté son désir d’être intronisé…. Il reçoit alors les attributs et les habits  du pèlerin au cours d’une cérémonie solennelle  (robe-surcot-chapeau-calebasse-besace-bourdon).
Ce weekend fut clôturé le samedi soir par une chorale de 40 participants qui se produisit à la salle municipale du carrefour « Europe » à Chamalières ce qui fut l’occasion pour tous d’entonner le fameux « chant des pèlerins » : Ultréïa  oh combien cher aux oreilles de tous les pérégrinants !
Merci à tous pour ces heures chaleureuses et confraternelles….

Le candidat "Jacquet" devant les officiants en la chapelle du Pignolet La remise du bourdon au jacquet est un moment émouvant de la cérémonie Le sens de l'orientation est indispensable pour un Jacquet Des Jacquets en habit après la cérémonie Les nouveaux jacquets auvergnats