Martine REAU Province du Béarn

Je me souviens, dit le noisetier sauvage au fond du jardin… C’est dans ma ramure fournie qu’elle a choisi son « bourdon ». C’est dans mon bois encore vert qu’elle a choisi sans hâte, puis taillé, une branche solide au calibre parfait. Elle l’a coupé à la hauteur de son épaule, l’a éprouvé de tout son poids et, satisfaite du résultat, y a tracé une large veine sur toute sa longueur, en a évidé l’écorce y gravant comme une guirlande jusqu’au poignet. Pendant quelques semaines elle a laissé sécher le bois puis, une fois sec, l’a surmonté d’une boule de buis symbole de pureté et y a enchâssé une coquille d’argent.

Je me souviens dit le vent....

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