La Via Turonensis

De Tours à Bordeaux

Je viens de terminer la pérégrination qui m’a mené de Tours à Bordeaux, chemin qui m’était totalement inconnu et dont on m’avait vanté la richesse des monuments à découvrir tout au long du parcours…

Indéniablement je ne fus pas déçu par les traces laissées par nos compagnons bâtisseurs  qui édifièrent  de véritables chefs d’œuvre à la gloire de Dieu aujourd’hui préservés de l’usure du temps et qui font l’admiration appréciée tout aussi bien des touristes que des pèlerins. L’économie estivale d’une cité est d’autant plus vivace qu’elle met en exergue avec bonheur ces traces du passé  érigées avec passion, patience et amour et dont la Foi était l’élément porteur… Il est certain que la perception qu’en a le pèlerin est décuplé de par son état d’esprit qui normalement le rapproche de Dieu et lui fait, mieux apprécier encore, le pourquoi de sa démarche pèlerine !

C’est ainsi que j’ai pu découvrir successivement TOURS, sa cathédrale, son église Saint Martin qui joua un rôle majeur dans l’architecture romane sans oublier le musée du Compagnonnage  complément indispensable aux découvertes à venir, CHATELLERAULT et son église Saint Jacques renfermant la célèbre statue du XVIIe siècle et du  même saint  si souvent mise en exergue partout où il est question de Compostelle, POITIERS avec Notre Dame la Grande, , sa cathédrale et son baptistère sans oublier l’église Sainte Radegonde, MELLE et sa triade romane : Saint Hilaire, Saint Pierre et Saint Savinien, AULNAY protégeant avec grand soin son église Saint Pierre de la Tour, SAINT JEAN d’ANGELY nanti de  sa Tour de l’horloge et de son  Abbaye Royale accueillant d’ailleurs les pèlerins, SAINTES fière de son Abbaye aux Dames, de son église Saint Eutrope et de son amphithéâtre gallo-romain, PONS et son donjon médiéval, son église Saint Vivien et son  hôpital de pèlerins, BLAYE et sa citadelle et enfin BORDEAUX qu’il faudrait découvrir dans son entité et qui nous ramène  à la vie trépidante que nous avions mise de côté pour nous consacrer tout entier à l’appréhension de tant de beautés précédemment évoquées…. Ce serait faire injure aux autres localités traversées sur le parcours et situées entre ces  points «phare » mis en exergue par les guides du chemin mais, peur d’en oublier par inadvertance, je n’ai pas voulu les nommer….

Au travers de ces lignes précitées qui laissent apparaître la richesse de cette pérégrination et que tout pèlerin digne de ce nom ne saurait ignorer, il me faut quand même relater certaines difficultés rencontrées sur le parcours. Certaines étapes sont longues liées à un manque d’hébergement. Certes  bon nombre de municipalités ont compris l’intérêt économique qu’engendre l’accueil de pèlerins et ont ainsi aménagé des lieux d’accueil même si les conditions de réception ne sont pas toujours à la hauteur de l’espérance des pérégrinants… Une localité (que je ne citerais pas) oblige les pèlerins à passer par l’Office de Tourisme situé à la sortie  d’une longue traversée de la cité et difficilement repérable  pour leur indiquer qu’il faut revenir sur leurs pas et effectuer 1,5 km pour atteindre le refuge… Il est vrai, comme me l’a stipulé un président d’association jacquaire venu défendre cet état de fait, que « le touriste exige quand  le pèlerin doit dire merci » : une phrase toute faite et ressassée à chaque fois qu’un pèlerin émet quelque critique qui serait d’ailleurs susceptible de faire évoluer les choses dans le bon sens….

On trouve aussi parfois d’étranges organisations comme ce centre d’hébergement situé proche de Bordeaux  et dont le répondeur téléphonique répond au cheminant  qu’il ne peut enregistrer de messages…. Renseignement pris ultérieurement  l’établissement répond entre telle heure et telle heure selon les jours…. Ne serait-il pas simple d’indiquer sur un message téléphonique  ces horaires ce qui éviterait aux pèlerins de penser que cet accueil est fermé ?

J’ajoute que ce chemin m’est apparu à certains moments quelque peu monotone avec des paysages sans surprise et sans réel relief mais cette critique a été largement compensée par toute la richesse et la beauté de ces traces du riche passé précédemment mis en exergue.

Malgré ces petites anicroches la pérégrination  sur la Via Turonensis mérite qu’on s’y attache mais, il faut bien le reconnaître, j’ai rencontré très peu de pèlerins durant ma pérégrination et il semble évident que le bon équipement futur  en terme d’hébergement de cette voie est lié à l’augmentation  progressive de sa fréquentation sans laquelle les investissements privés ne sauraient se porter.

 

Pierre CATOIRE

par Gilbert Buecher

(Quelques réflexions que m’ont inspiré les deux semaines d’hospitalier à Figeac.)


Sur Marie, la cloche de la domerie d’Aubrac l’on peut lire : « Deo jubila, Clero canta, Demones fuge, Errantes revoca, Maria » (Crie de Joie pour Dieu, Chante pour le clerc, chasse les démons, rappelle les égarés, Marie). L’inscription sur cette cloche, dite des perdus, fait bien sûr référence aux égarés spirituels. Arrivés à Figeac, bien qu’ayant traversé Conques, ils sont encore très nombreux ces égarés spirituels. Comme l’écrivait Mr Mollaret (Fondation Parou) dans son édito du 25 juillet : « quand on évoque le Chemin de saint Jacques, l’on parle plus du Chemin, que de saint Jacques. Ce qui signifie que l’on privilégie plus l’horizontalité du Chemin, Ultreïa à la verticalité de Suseïa et de ce fait l’on ignore totalement la transcendance de Deus adjuva nos.
Sur ce « pélérinodrome » qu’est devenue la via Podiensis les pèlerins sont de moins en moins nombreux en juillet/août Ils sont maintenant remplacés par de très nombreux randonneurs qui empruntent le GR 65 pour une semaine ou quelques jours à peine, profitant ainsi des infrastructures (hébergement, balisage, ravitaillement, etc.) très complètes. Ces randonneurs, pseudo-pèlerins prolifèrent au rythme des punaises de lit et ont une caractéristique commune : ils ne croient plus en Dieu, ils privilégient la « religion de l’Homme », c'est-à-dire une religion athée. Cette religion qui n’a plus pour but de relier l’homme à Dieu, mais les hommes entre eux. C’est l’athéisme humaniste, voire humanisant qui a replacé la foi du pèlerin des origines.
Les vertus théologales n’ont donc plus qu’un sens humain : on croit en l’Homme, on espère en l’avenir de l’humanité, grâce à la Science et au progrès, et l’on aime son prochain en tant que tel et non plus en tant que Frère et Fils du même Père. Dans une telle perspective, le Christ n’est plus que le Chef de la communauté, et c’est pour cela que « Dieu est mort en Jésus-Christ ». Certains vont même plus loin et ne voient en Jésus-Christ qu’un « agitateur social ». Pour eux, il n’est plus question de la « vie éternelle » et le Royaume de Dieu n’est plus que la cité terrestre à construire. Il n’y a dès lors que l’homme qui compte, son travail et son action sur le monde entraînant ainsi la négation de Dieu. Il en résulte donc une pseudo-religion, la « Religion de l’Homme» dont l’existence sera aussi éphémère que le règne de l’Antéchrist à la fin des temps.
La procession des hypostases sera maintenant remplacée par le cortège des nouvelles techniques de développement personnel (gestalt, jeux de rôle, systémique, training mental, rebirth, mais aussi expression corporelle, relaxation, sophrologie, etc.) dont l’objectif est une meilleure connaissance de soi pour un mieux être, un changement personnel et une meilleure efficacité.
L’on assiste à la création d’un ésotérisme occidental et oriental qui puise dans un véritable univers symbolique (sagesse antique, druide, cathare) et propose des pratiques anciennes réactualisées (astrologie, numérologie, voyance, yi king, zen, tarot, méditation, magnétisme, etc.) et de nouvelles pratiques (channeling, dialogue avec l’ange, transcommunication, régression dans les vies antérieures). L’objectif est toujours le développement de soi, le changement de conscience et un usage individuel du « sacré ».
De même, un intérêt effectif s’exprime pour tout ce qui est le retour à la nature, les produits biologiques, la géobiologie, la diététique, la médecine douce, la gymnastique, le yoga, le massage, etc. Il s’agit de maintenir en bonne santé notre corps tout comme d’assurer le devenir de la planète. Bien évidemment, il n’y a pas de mal à se faire du bien, c’est même très agréable, mais ce faisant, le discours de ces pseudo-pèlerins devient non religieux, non dogmatique, il est même assez critique face aux religions instituées. Car plus on pratique cette pseudo-religion, plus l’on s’éloigne de Dieu. Malheureusement.
Dans tous ce fatras new-âge, l’homme à le sentiment d’être livré à lui-même, de devenir, grâce à la Science et au Progrès, maître de lui-même et de l’Univers et finalement de s’appartenir. Il a oublié l’ancienne religion, celle qui était essentiellement le « culte de Dieu ». Dans ce culte, l’existence de Dieu, ou plutôt sa Réalité, doit apparaître à l’homme comme une évidence immédiate. Toute autre attitude conduisant irrémédiablement au rationalisme ou à l’agnosticisme qui débouchera infailliblement sur l’athéisme qui est malheureusement le lot de la majorité de nos contemporains.
Cette absence  de Dieu dans le quotidien est invisible et insidieuse. Elle fait dériver facilement, en prenant toutes les apparences du naturel et du vrai, soit, par exemple, selon les tempéraments, vers l’intellectualisme rationalisant, rassurant, coincé entre théologie et philosophie, avec quelques petits coups, évidemment, de mysticisme bénin et molletonné par-ci par-là, pour le « look » et « l’équilibre spirituel », soit encore vers la sentimentalité humanitaro-conviviale, lesquelles choses d’ailleurs ne sont pas en elles-mêmes mauvaises, plutôt bonnes, même, à leur place, mais constituent néanmoins tout ce qu’on veut sauf ce qui est demandé pour la réalisation spirituelle.
Dieu n’est pas une sorte d’énergie impersonnelle qui flotte quelque part et se meut ici et là et que l’on pourrait attraper comme un pompon sur un manège. Dieu est réel. Il est le créateur de l’univers et, par amour, il veut établir une relation avec nous. Dans Actes 17:28, nous lisons: “car en lui nous avons la vie, le mouvement et l’être”. Et Jean de rajouter dans son prologue : « La Vraie Lumière était celle qui éclaire tout homme venant en ce monde. Il était dans le monde ; le monde a été fait par Lui, et le monde ne l’a pas connu. Il est venu chez Lui, et les Siens ne l’ont pas reçu. » (Jn 1,9-11)
Le problème, de ces pseudos-pèlerins est qu’ils sont incapables de reconnaître leur propre divinité malgré la grâce que leur confère le baptême. Pourtant, tout nous dit que l'idée fondamentale est que Dieu est présent au fin fond de nous-mêmes. Nous sommes des dieux, et nous pouvons découvrir le pouvoir illimité qui est en nous en éliminant une à une les couches d'illusions, les voiles et l’épais bandeau qui nous empêchent de Le voir. Ainsi, nous vivons une époque où notre compréhension de Dieu doit être intériorisée: du Dieu Tout-Puissant, extérieur et inaccessible au Dieu comme force dynamique et créative au cœur même de tout être: Dieu comme Esprit.
Dès lors, Dieu ne chemine plus avec les pèlerins de juillet/août sur la via Podiensis, sauf dans le cœur de certains.Tous les autres sont des promeneurs,au mieux des randonneurs sur le GR65. Les vrais fossoyeurs de l'authentique Chemin ne sont pas (comme tout le monde pourrait le penser) les marchands du Temple qui se sont légitimement installés tout le long, mais sont en réalité: le saucissonnage en courtes périodes, la malle postale et transbagage, et en fin de compte les hospitaliers qui ont fini par accepter n'importe quoi...

Gilbert BUECHER, Province d'Alsace

 

L’UNESCO et les chemins de Compostelle

En 1984 le Conseil de l'Europe avait recommandé " une coopération entre les États membres destinée à préserver conjointement les itinéraires internationaux de pèlerinage, par exemple une action concertée en vue de faire figurer les itinéraires les plus significatifs et leurs monuments sur la Liste du patrimoine mondial de l'UNESCO ". Quelle est la situation aujourd’hui ?

Des itinéraires oubliés
Aucune action n'a été entreprise pour " préserver les itinéraires internationaux de pèlerinage ". Rien n'a été fait ni pour les identifier ni pour les mettre en valeur.
Cette recommandation suivait la reconnaissance de l'intérêt symbolique de ces itinéraires. Mais en demandant leur reconnaissance géographique alors que leur matérialisation est impossible, elle portait en germe l'échec de sa mise en œuvre.
Plus grave, en 1987, le Conseil de l'Europe, fortement influencé par des représentants espagnols soutenus par un important lobbying d'intellectuels hispanisants, en particulier français, oubliait cette recommandation en faisant des chemins de Compostelle le seul itinéraire de pèlerinage distingué comme Itinéraire Culturel Européen.

Absence de coordination entre pays trop différents pour le faire efficacement.
Mais l'idée avait été lancée d'une inscription au Patrimoine Mondial. L'UNESCO souhaitait la mettre en application. Elle ne réussit malheureusement pas à obtenir une action conjointe. La France et l'Espagne ont agi en ordre dispersé.
En 1993, l'Espagne a obtenu le classement du Camino francès au titre « d’un paysage culturel linéaire continu qui va des cols des Pyrénées à la ville de Saint-Jacques-de-Compostelle » ; outre des villes et bâtiments en nombre considérable et manifestement exagéré (166 villes ou villages et plus de 1800 bâtiments allant du XIIe au XXe siècle), une bande de trente mètres de part et d’autre du chemin a été classée. 1993 était une année sainte à Compostelle. Elle fut l'année du décollage du pèlerinage contemporain.
La situation française était très différente de celle de l'Espagne :
- absence de Compostelle dans l'histoire de France malgré la légende de Charlemagne
- faible intérêt des Pouvoirs Publics
- absence d'itinéraire identifiable.
Malgré tout, l'insistance de l'UNESCO et la persévérance de trois associations intéressées à des titres divers au développement du pèlerinage ont conduit à l'inscription en décembre 1998 de 71 monuments et 7 tronçons du chemin tracé dans les années 1970 au départ du Puy. Cet ensemble disparate a été défini par les experts de l'ICOMOS comme " un Bien unique " dénommé " Chemins de Compostelle en France".
Depuis lors l'UNESCO laisse graver cette mention dans le marbre des plaques apposées sur les monuments classés "au titre des chemins de Compostelle".

Les monuments distingués sont réduits au rôle de balises des chemins…

Des justifications sans fondement
Si certains des 71 monuments français distingués par l'UNESCO "au titre des chemins de Compostelle" méritaient une inscription à titre individuel, il n'en est pas de même de tous. Certains étaient déjà inscrits pour leur valeur propre. Pourquoi les avoir rajoutés ?
La mention d'autres monuments, comme, par exemple, le dolmen de Gréalou ou des ruines d'un lieu de culte paléochrétien ne peut que surprendre. Beaucoup d'édifices retenus n'ont rien à voir avec Compostelle et les justifications produites pour les rattacher à l'un ou l'autre chemin contemporain se réduisent le plus souvent à l'affirmation que " les pèlerins passaient pas là ". Il en est ainsi pour les ponts. Pourquoi avoir « soigneusement sélectionné » sept ponts dont quatre dans le seul département de l’Aveyron ? Certes certains d'entre eux sont connus comme "pont des pèlerins". Mais rien n'indique qu'ils aient été des pèlerins de Compostelle.
L'ensemble du dossier français repose sur deux postulats des érudits du XIXe siècle qui n'ont jamais été vérifiés parce qu'admis comme des croyances fortes. Les routes médiévales étaient parcourues par des foules de pèlerins. Tous ces pèlerins allaient à Compostelle. Pas plus que les autres les experts de l'UNESCO, dont certains étaient pourtant étrangers à la culture européenne n'ont remis en question ces affirmations.

" Ypassaientparlà "
Ce mot résume à lui seul l'essentiel des discours tenus par les responsables des sites inscrits au Patrimoine Mondial au titre des chemins de Compostelle. Il est repris par tous ceux qui bénéficient de l'inscription par la généralisation inscrite dans le marbre des plaques. Désormais n'importe quel itinéraire secondaire peut se prévaloir d'être au patrimoine mondial dès lors qu'il est balisé en direction de Compostelle. A défaut de remplir sa mission culturelle, l'UNESCO sert ainsi de nombreux intérêts politiques et économiques particuliers.

Quel bénéfice pour l'humanité ?
L'UNESCO prétend que ces inscriptions sont faites " au bénéfice de l'humanité ". Les retombées économiques du pèlerinage contemporain sont certaines. Les gîtes se multiplient et des commerces se maintiennent ou s'ouvrent dans des zones déshéritées. Les dépenses de gestion de ce vaste programme international ont, elles-aussi, des retombées : les fonctionnaires nationaux et internationaux chargés de ces questions perçoivent des salaires, voyagent et entretiennent une certaine activité économique dans les lieux où ils se réunissent.
Sans méconnaître l'importance d'une action internationale pour la préservation d'éléments majeurs du patrimoine, il est néanmoins permis de s'interroger sur le bénéfice que peut apporter à l'humanité un classement tel que celui des chemins de Compostelle en France.
Il est permis de s'interroger sur l'utilisation de l'argent public engagé dans ces opérations. L'humanité ne trouverait-elle pas un plus grand bénéfice à des actions plus directement orientées vers l'alimentation, l'éducation et la culture ? Les services existent qui continuent imperturbablement à faire inscrire des éléments de moins en moins significatifs alors que des enfants continuent en grand nombre à mourir de faim. Leur consacrer l'argent investi dans des plaques de marbre mensongères ne déshonorerait pas l'humanité.

Comment tirer parti de ce classement ?
Ce qui est fait est fait, même si cela a été mal fait.
L'UNESCO devrait en principe faire une évaluation périodique. Si elle existe, elle est restée secrète. Le bénéfice de l'humanité ne va pas jusqu'à l'information sur la situation des biens inscrits.
Des liens, autre que la géographie de chemins hypothétiques, pourraient exister entre les sites classés au titre des chemins de Compostelle. Ils représentent un patrimoine commun aux pays européens qui n'est pas celui décrit dans les dossiers et retenu par les experts de l'ICOMOS. Patrimoine immatériel qui mériterait d'être mieux connu et présenté.
La Fondation David Parou Saint-Jacques d'où sont issus ces textes est prête à collaborer avec tous ceux que cette évolution intéresserait.

Notre confrérie, soucieuse du développement et de l'avenir serein et harmonieux des chemins de Compostelle, a souhaité publier cet article afin de renforcer le questionnement de la Fondation et y apporter sa propre réflexion témoignant ainsi de sa volonté d'être un acteur efficace au sein d'un monde "compostellan" quelque peu anarchique où chacun veut tirer la couverture à lui et où les influences politiques sont indéniables....

Nous vous proposons un prolongement à cet article en vous rendant sur le site de la Fondation David Parou saint Jacques en cliquant sur le lien ci-dessous

 

Approfondissez cet article en cliquant sur ce lien

Le "Mobile-Friendly" vous connaissez?

26 Juillet 2015

Google règne en maitre sur internet et, de ce fait, impose sa loi.... Aujourd'hui nos associations aux moyens limités sont devant un dilemme, tout au moins pour celles qui gèrent un site internet et elles sont de plus en plus nombreuses: faut-il impérativement adapter nos sites web au mobile? Ces nouvelles mises aux normes imposées par le plus important moteur de recherche peuvent nous obliger à nous adapter  surtout si nos sites mettent en exergue des informations utiles aux pèlerins lorsqu'ils pérégrinent. C'est le cas du site de notre confrérie qui développe tous les principaux chemins empruntés par les pèlerins et qui recense étape par étape le cheminement, les curiosités, les dénivelés, les hébergements qui constituent une mine d'informations particulièrement appréciées de nos cheminants... Nous sommes donc conscients de la nécessité de nous adapter aux normes nouvellement imposées pour maintenir la qualité de nos services que nous devons aux pèlerins. Nous nous trouvons donc dans l'obligation de modifier nos paramètres qui régissent notre site pour maintenir cette qualité d'exigence à laquelle nous tenons par respect pour les pèlerins qui nous font confiance en venant sur notre site. Ces "mises aux normes" vont se faire progressivement et nous vous tiendrons au courant de l'évolution des choses...

Nous avons trouvé sur internet un excellent article au sujet du "Mobile-Friendly" que vous pouvez consulter en cliquant sur le lien ci-dessous et vous en souhaitons bonne lecture.

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Il y a deux ans nos confrères découvraient l'Ile de Malte

Un contact à réactiver avec l'Ordre du même nom!

En septembre2013 notre confrérie avait organisé un séjour à l'Ile de Malte et, dans le cadre de celui-ci, nos confrères avaient été reçus au siège de l'Ordre de Malte à La Valette. Le chevalier Neuville Curmi,représentant l'Ordre avait accueilli notre groupe avec chaleur et avait estimé que nous avions la vocation de collaborer ensemble ce qui ne pouvait que favoriser les pèlerins qu'ils s'orientent vers Compostelle ou qu'ils se rendent à Lourdes où chaque année l'Ordre de Malte amène son contingent de Maltais... Ces premiers contacts n'ont pas encore porté leurs fruits mais la confrérie souhaite vivement réactiver ce désir de collaboration favorisant ainsi un fructueux dialogue entre nos deux structures. A l'issue de cette rencontre le Grand Commandeur de la Confrérie Fraternelle des Jacquets de France, Pierre Catoire, a remis au Chevalier Neuville Curmi la médaille de la Confrérie (Notre photo).