La visite de Vannes débute, nous sommes accompagnés par un guide-conférencier remarquable. Mais au fait, d'où vient le nom de cette belle cité ? Après la guerre qui opposa les Vénètes aux légions de César, l’administration romaine fait de Darioritum, nom antique de la ville, la civitas des Vénètes à la fin du Ier siècle av. J.-C. sous le règne d'Auguste.

La porte Saint-Vincent est une porte de ville percée entre la fin du XVIe siècle et le début du XVIIe siècle. Elle est la principale entrée de la vieille ville de Vannes. Intégrée aux remparts de la cité, la porte située au nord du port et de la place Gambetta devait, à l'origine, permettre l'accès à la ville close aux intervenants du port.

Les remparts vus des jardins. Ces remparts constituent  système de fortifications érigées entre les IIIe et XVIIe siècles, sur des vestiges gallo-romains, pour protéger la cité des pillards et des armées ennemies.

L'Hôtel Lagorce plus connu sous le nom du Château de l'Hermine est un édifice intégré aux remparts de la ville de Vannes (Morbihan). Construit sur les ruines de l'ancienne forteresse de l'Hermine, résidence des ducs de Bretagne entre le XIVe siècle et le XVIe siècle, l'hôtel Lagorce fut successivement un hôtel particulier, l'école d'artillerie de Vannes, la trésorerie générale, l'école de droit, et est actuellement le siège de plusieurs associations, dont l'Institut culturel de Bretagne.

La ville possède un important patrimoine de maisons à pans de bois — près de 220.

Façade de la Cathédrale Basilique Saint-Pierre de Vannes. La première cathédrale de Vannes est détruite en 919 lors des invasions normandes en Bretagne. Une nouvelle cathédrale est construite vers 1020 par l'évêque de Vannes Judicaël et son frère Geoffroi Ier de Bretagne, duc de Bretagne, dans un style roman mais on ignore si c'est au même emplacement. Le reconstruction en style gothique décidée par l'évêque Yves de Pontsal se fait aux XVe et XVIe siècles, entre 1454 et 1520. Elle est rendue nécessaire du fait que l'ancien sanctuaire est devenu trop petit pour faire face à l'affluence des pèlerins qui se pressent autour du tombeau de saint Vincent Ferrier, mort à Vannes en 1419, enterré dans le chœur de la cathédrale et canonisé en 1455 par le pape Calixte III.

La "Tour Renaissance" édifiée au XVIe siècle abrite une chapelle ronde à étage, la chapelle du Saint-Sacrement.

Le maître-autel

Ce haut-relief de la Cène dans les fonts baptismaux, date du XVIe siècle.

Chapelle Saint-Gwenaël : Saint Gwenaël prit part à l'évangélisation des diocèses bretons au VIe siècle. Sur le vitrail correspondant, il est représenté en compagnie de la bienheureuse Françoise d'Amboise, duchesse de Bretagne qui fonda le premier couvent de Carmélites à Vannes.

Sur une maison à colombages datant du XVIe siècle ayant appartenu à Gilles de Bretagne et inscrite monument historique, à l'angle des rues Noé et Pierre-René Rogue dans l'intra-muros, se trouve un des emblèmes de la ville : l'enseigne Vannes et sa femme, surmontée des bustes d'un couple en pierre peinte sans mains. Cette sculpture pourrait être une enseigne commerciale, probablement l'enseigne d'un cabaret.

Place Henri IV. Les plus anciennes de ces maisons à colombage datent du XVe siècle. Les plus remarquables, du fait des couleurs employées, des décors et des encorbellements, datent du XVIe siècle.

La visite de Vannes a duré près de deux heures, il est temps de passer aux nourritures...matérielles à la ginguette de Couleau.

Départ pour la découverte du golfe du Morbihan.

Le golfe qui a donné son nom au département contient 42 îles, dont deux forment communes : l'île d'Arz et l'île aux Moines.

Qu'auriez-vous pensé si vous n'aviez pas vu une photo de voilier sur le golfe du Morbihan ?

Pendant cette mini croisière, Mélanie, notre guide pour l'après-midi nous fait partager sa passion pour ce superbe golfe du Morbihan.

La cohorte disciplinée des "Jacquets" franchit le gué pour atteinde l'ile de Boède..

Notre guide-nature nous initie à la flore et la faune locales.

Le temps de convivialité est largement facilité, "Chez Fabrice" par la dégustation de fruits de mer, accompagnée d'un muscadet, bien frais.

On ne s'en lasse pas....coucher de soleil dans le golfe du Morbihan.

Tumulus Saint-Michel. Il est construit entre 5000 et 3400 ans av. J.-C. (au Néolithique). À la base, il est long de 125 mètres, large de 60 mètres, et mesure 12 mètres de haut. Il a nécessité 35 000 mètres cubes de pierres et de terre. C'est un tombeau pour les membres d'une élite, exploré en 1862, il contenait divers objets funéraires pour la plupart exposés dorénavant au musée de Préhistoire. La chapelle érigée dessus, construite en 1663, a été détruite en 1923 pour être reconstruite à l'identique en 1926.

A l'intérieur de la chapelle, nous écoutons, avec grande attention, les commentaires de notre guide. Plusieurs fresques de l'artiste Alice Pasco en décorent l'intérieur : elles représentent la Marche de l'humanité vers Dieu ou la Destinée humaine.

Après le tumulus Saint-Michel, le groupe se rend au musée de la Préhistoire de Carnac.

Regoupement à l'entrée de la Maison des Mégalithes de Carnac.

Les alignements mégalithiques de Carnac auraient été érigés entre 4 000 et 2 000 ans av. J.-C., soit au Néolithique moyen ou final, mais on ignore toujours quel groupe culturel a construit ces alignements, et à quelle époque exacte.

Les alignements sont partagés en plusieurs groupes distincts. Les alignements du Ménec regroupent 12 rangées convergentes de menhirs qui s’étendent sur plus d’un kilomètre, avec les restes de cercles de pierres à chaque extrémité. Les pierres les plus grandes, à l’ouest, atteignent 4 m de haut ; leur hauteur moyenne décroit le long de l’alignement pour atteindre 60 cm de hauteur à l’extrême est.

Durant la pause du déjeuner, les discussions se pousuivent sur les alignements de Carnac autour d'un excellent repas dans un cadre fort agréable.

Nous prenons, à nouveau, le bateau au départ de la cale de Pen Lannic pour rejoindre l'île de Gavrinis.

Le groupe attend sagement le début de la visite du cairn.

Le cairn de Gavrinis est un monument mégalithique situé sur l'île de Gavrinis. Ce monument qui est l'un des plus beaux et des mieux conservés qui nous soient parvenus, est un « dolmen à long couloir et à chambre simple », très répandu en Bretagne entre 4500 et 3000 av. J.-C. Ce type d'architecture est un exemple typique (bien qu'une des plus grandes) de l'architecture en pierres sèches de l'architecture néolithique réalisé en maçonnerie sèche : des murs de parement structurent la masse des pierres disposées en écailles de part et d'autre du dolmen intérieur, dessinant une construction à large gradins réguliers. La masse de pierres est soutenue en interne par un certain nombre de "murs" créant plusieurs "couloirs". Le cairn qui recouvre un grand dolmen, est presque circulaire (60 x 54 m), a une hauteur de 8 m. Il est constitué de parements montés avec soin et qui contrastent avec l'intérieur du cairn formé d'un amoncellement de pierres de dimension variée.

Le couloir a une longueur de 11,80 m. Sa largeur de 0,8 m et sa hauteur avoisinant 1,5 m, restent à peu près constantes de bout en bout, si ce n'est un léger étranglement à mi-longueur11. Ses parois sont composées de 29 orthostates (pierres dressées, plantées à la verticale ou sur champ) la plupart en granite clair à grain fin, ce qui correspondent aux faciès que l'on peut observer autour de l'île actuelle. Le couloir se termine par une chambre funéraire simple, presque carrée, de 2,60 de longueur, 2,50 m de largeur et 1,80 m de hauteur. Tous les orthostates sont calés dans une tranchée de 40 cm de profondeur taillée dans le rocher et sont décorés de motifs piquetés et gravés.

Dernière soirée à l'espace Montcalm de Vannes.

L'Hôtel de Ville, avec la statue du connétable de Richemont par Arthur Le Duc.

Belle image des membres de la Confrérie, participants à cette découverte du golfe du Morbihan, dans les jardins de l'espace Montcalm.

Ne dit-on pas que tout se termine...en musique.